Je suis née il y a 60 ans dans une famille nombreuse et très chrétienne : 4 garçons et 2 filles dont je suis l'ainée. Mon père, aujourd’hui décédé, fut instituteur dans l'enseignement privé protestant et il fit son stage de formation à Melun en France. Ma mère reste une chrétienne très dévouée.
J'ai une maitrise en communication sociale et suis en fonction depuis octobre 1993 au Ministère des Affaires Sociales du Gabon. Affectée depuis trois ans dans la Direction du Programme d'Aide aux Personnes Démunies, je suis chargée du suivi des dossiers familiaux pour l’attribution de l’aide sociale.
Chrétienne engagée dans l'Eglise évangélique du Gabon depuis mon enfance, j'ai toujours participé aux activités de jeunesse de mon Eglise (séminaires, conférences, concerts religieux, ...) De diaconesse à ancien de l'Eglise, je suis aussi très active dans l’Union chrétienne des femmes de l’EEG. C’est dans cette œuvre que les femmes de foi et de courage se sont levées de façon unanime au cours d’un grand rassemblement de réflexion et de prière en 1996 pour dire NON à la division dans l’Eglise et OUI à la réconciliation. Je suis témoin de cet événement historique qui a changé le visage de notre Eglise ! Au sein de l’UCFEEG, j’ai occupé les fonctions de secrétaire paroissiale, régionale, nationale, chantre régionale, et depuis deux mandats vice-présidente nationale.
L'actuelle direction nationale de l'EEG recommande à tous les membres de l’Eglise d’avoir une foi agissante. Notre mouvement de femmes doit donc œuvrer pour un Evangile social, dans la lutte contre la pauvreté et pour l'unité des chrétiens.
Mon vœu est de voir tous les chrétiens des Eglises de la Cevaa proclamer que le CHRIST EST VIVANT!
« Devant, derrière, en haut comme en bas, quand je regarde de gauche à droite, Il est là : Il me soutient. » (Cantique célèbre de l’Union des femmes de l’EEG)
Moeata AH-MI (Polynésie française)
J’ai 38 ans, je suis mariée au pasteur Henri Teururai et nous avons trois beaux enfants de 16, 14 et 12 ans. Nous avons répondu à notre vocation d’être serviteurs de Dieu en suivant 4 ans de formation à l’école pastorale d’Hermon de 95 à 99 et nous avons eu tous les deux le diplôme de théologie. Dans l’attente d’une bourse pour un complément d’étude aux Fidji, nous avons été mutés en paroisse comme assistant-pasteur. Mon mari a été consacré pasteur au service de l’Eglise protestante maohi en 2001.
De 2001 à 2004, nous avons pu suivre ce complément de formation au Collège de théologie du Pacifique, après quoi nous avons poursuivi notre ministère en gérant deux paroisses en même temps sur deux îles différentes dans l’archipel des Australes pendant 6 ans. Pendant ce service, mon mari a été élu président du 5e arrondissement et moi automatiquement nommée présidente des femmes du 5e arrondissement.
Récemment, nous avons été affectés dans une nouvelle paroisse pour 6 ans à Avera Rurutu, une île toujours située dans les Australes. Je reste donc président du mouvement des femmes dans le 5e arrondissement qui compte les 5 îles de l’archipel des Australes et je suis aussi secrétaire du Comité des femmes de l’Eglise protestante maohi. Je suis très heureuse d’avoir été choisie pour faire partie de l’équipe multiculturelle et célébrer les 40 ans de la Cevaa. Nous allons travailler ensemble pour conduire le peuple dans une vie sereine et meilleure.
Pierre EDOUN (Bénin)
J’aurai mes 51 ans durant la mission en France. Je suis marié à Martine depuis 1992 et nous avons trois enfants, deux filles et un garçon.
Sur le plan professionnel, je suis chef d’entreprise et je travaille dans plusieurs domaines : prestation de service, restauration, construction de bâtiments, voirie et signalisation routière.
Je suis membre de la communauté Shalom de Gbeto-Cotonou qui fait partie de l’Eglise protestante méthodiste du Bénin. J’ai été baptisé dans cette paroisse, j’y suis membre actif « communiant » et prédicateur laïc de plein droit.
Mes autres engagements dans l’Eglise :
-Ancien membre et Président de l’Union des Jeunes Méthodistes du Temple Shalom de Gbéto
-Ancien membre du conseil d’administration et de gestion du CSP Gbéto
-Président de l’Union des Jeunes Méthodistes du Bénin de 2002 à 2009
-Membre du Bureau du Conseil du Synode Général de l’EPMB de 2002 à 2009
-Membre et Vice-Président de l’Union des Hommes Méthodistes (Région Synodale de COTONOU) jusqu’à ce jour.
Marthe Sybille MARTIAL (Ile Maurice)
Je suis âgée de 43 ans, mariée avec Claude Emmanuel Martial et mère de 3 enfants.
Je suis ancienne de la Paroisse de St Jean et en même temps la secrétaire administrative de cette paroisse. L’école du Dimanche de cette paroisse est sous ma charge et je suis responsable d’une cellule de maison dans une périphérie de la capitale.
Je représente la Paroisse au Département Evénement et Expression. Je suis la trésorière du Comité de la Journée Mondiale de Prière (une organisation œcuménique). J’occupe aussi le secrétariat du Département de la catéchèse pour l’ensemble de l’Eglise. Je fais partie de la chorale de l’église Presbytérienne, connue sous le nom Anastasis. Je suis membre du comité « 5 pains et 2 poissons », une organisation qui se dévoue à fournir aux plus démunis un culte et un repas par semaine.
J’ai assumé la vice-présidence du Conseil Synodal (qui est l’organe exécutif de l’Eglise Presbytérienne de Maurice) de 2007 à 2008. J’ai aussi remplacé la Secrétaire Administrative de l’Eglise Presbytérienne de Maurice durant un période d’absence en 2010.
Je participe comme reviseur à la traduction de la Bible en créole Mauricien. Ce projet est patronné par la Société Biblique de l’Ile Maurice.
Bienvenu MUSABYIMANA (Rwanda)
J’ai 39 ans, je suis marié avec Béatrice depuis 1996, et nous avons 4 garçons.
J’habite à Kigali au Rwanda où je suis pasteur de l’Eglise presbytérienne du Rwanda (EPR) comme adjoint du responsable de la Communauté francophone de la Paroisse Kiyovu.
L’Eglise presbytérienne m’a confié la responsabilité de coordinateur du programme pour la croissance de l’Eglise. Je suis aussi responsable du volet d’évangélisation en direction de la jeunesse et de l’Ecole du dimanche pour les enfants. Par ailleurs, au sein de l’EPR, je suis chargé de la formation continue des pasteurs (FCP). Je suis aussi membre de la Commission pastorale de l’EPR et président de la Commission chargée de l’élaboration et l’adaptation des statuts de l’EPR.
Paul SCHNEIDER (Suisse)
Né le 30 décembre 1934 en Emmental, marié, 4 enfants (plus deux Cambodgiens accueillis en 1979), 13 petits-enfants. Etudes de médecine à Genève et Berne, formation de chirurgie à Davos, Winterthur, Francfort et Munich, puis de 1969 à 1999 médecin-chef d’un hôpital régional.
Président du Synode de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (1990-1994), président de l’Assemblée des délégués de la Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS), au Conseil comme vice-président (2000-2004).
J’ai participé en tant que délégué FEPS à de multiples rencontres internationales. A deux reprises, j’ai visité le Cameroun avec une équipe du DM-Echange et mission (2002, 2007). Mes voyages visent toujours des rencontres dans le cadre de l’Eglise universelle (en particulier les Eglises et paroisses du Rio de la Plata et de la péninsule ibérique entre 1987 et 1996, le Kirchentag œcuménique de Berlin en 2003)
Actuellement encore, je suis membre du « Label œcuménique » de la Communauté de travail des Eglises chrétiennes de Suisse et je connais bien le dialogue œcuménique et interreligieux de notre pays.
Après la votation populaire de 2006 durcissant les lois sur l’asile sous la pression d’un parti populiste, je suis entré pour trois ans au Conseil de l’Observatoire Suisse du droit d’asile et des étrangers. Actuellement, je suis encore très actif au niveau local et cantonal dans le secteur de l’asile et de l’intégration : cette activité occupe largement mon temps de retraité.
L’Eglise, malgré son imperfection, m’a révélé le corps du Christ, universel ; l’engagement dans la société a développé solidarité et humilité ; l’engagement professionnel m’a épanoui. Comment relier tous ces apports ? Je le résume par la confession d’une de mes patientes, ouvrière maltraitée par les aléas de la vie qui devait subir une petite intervention : « je vous ai vu entrer en salle d’opération en priant, j’ai été mise en confiance. » Se laver les mains, les joindre pour ne plus rien toucher avant de se faire enfiler des gants stériles…finalement tout est prière.
