dimanche 6 novembre 2011

La semaine à Montbéliard














A plusieurs reprises, le groupe a été confronté à des clivages de sensibilité Sud-Nord. Mais nous nous sommes retrouvés, unis dans cette amitié que nous offre le Christ, cette capacité non seulement de respecter l'autre, mais de le comprendre. Cela aussi, c'est la CEVAA.


Merci, à Agnès Chavey et les membres de la CAMI (commission d’animation missionnaire), de nous avoir préparé ce séjour.

Nous avons rencontré l’Eglise évangélique luthérienne de haut en bas et de bas en haut.
Jadis majoritaire dans le Pays, elle représente moins qu'un dixième de la population qui a fortement augmenté à cause de l’immigration française et étrangère (places de travail dans l’industrie).
Nous avons été reçus dans tous les Consistoires (Saint Julien, Audincourt, Blamont, Héricourt). L'Inspecteur ecclésiastique Joël Dautheville nous a consacré une soirée. Nous avons été présenté au synode réuni pour préparer la fusion avec la région Est de l’ERF ; le laissant délibérer sur des articles de règlements, nous l’avons rejoint pour la discussion sur la jeunesse et la migration. Il nous a été donné d’échanger avec les Synodaux lors du repas pris en commun.
L’Eglise aujourd’hui, sur le terrain ? Les « Femmes d’ici et d’ailleurs », l’antenne locale de la CIMADE, le gîte d’accueil Séquoia à Clairegoutte (presbytère transformé en centre d’accueil, soutenu par l’Eglise du Wurtemberg), le culte synodal du dimanche 6 novembre à l’église Saint-Martin de Montbéliard.
L’Eglise d’hier, luthérienne parce que le comte de Wurtemberg l’était devenu par la prédication de Guillaume Farel et Pierre Toussain (présentation historique du pasteur Barbier), missionnaire (en particulier vers Tahiti), créant des œuvres reprises par des ONG (comme la Grande la Dame décrite plus bas), sans compter cette industrie initiée par des protestants (Peugeot, Japy…) ; ou encore le souvenir de ce conseiller presbytéral qu’était le défenseur de Belfort Denfer Rochereau. Cet esprit protestant est encore présent partout.
Pour bien connaître une région, il faut un peu de tourisme :
- visite des usines Peugeot pour voir les conditions de travail de 15000 personnes, et le musée Peugeot
- visite de la ville et citadelle de Belfort
- tour de ville de Montbéliard et musée Beurnier (ses salles réservées au protestantisme)
- le musée de la négritude à Champagney
- et la cerise sur le gâteau, un crochet par Saint-Ursanne en Suisse.
Paul Schneider





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