mardi 15 novembre 2011

Aix en Provence

Les églises vides, pas de jeunes? Que nenni non point! Après les quelques semaines de mission à travers la France, ce moment de paix (vivre le culte dans une paroisse où il n'y avait plus de places assises) nous a fait du bien, c'était la cerise sur ce délicieux gâteau goûté durant notre périple. Nous avons vu partout, et particulièrement à Aix, des signes d'espérance.

Le lundi 14 novembre, nous échangeons nos impressions avec le secrétariat de la CEVAA à Montpellier, avant de nous demander à Paris ce que nous allons rapporter - dès mercredi 16 novembre - comme message dans nos Eglises respectives

Avignon



Jusqu'alors, nous ne rencontrions que les spécialistes de la multiculturalité, mais nous ne pouvions pas parler directement à la population concernée, clandestine et sans papiers.
La paroisse d'Avignon prête ses locaux à des communautés malgache et ghanéenne. Notre passage était l'occasion de se faire rencontrer tout le monde; l'équipe a partagé cette joie des retrouvailles, vivre ensemble au lieu de témoigner en parallèle, quel beau programme.

11 novembre, Sanary









Merci, Monsieur le Maire Frédéric Bernhardt, de nous avoir accordé 2 heures d'entretien après votre discours patriotique. Permettez-nous de le résumer en deux mots: les fils glorieux morts pour que la France reste libre, n'étaient-ce pas aussi de ceux qu'aujourd'hui la population rejette et renvoie? Vous l'avez dit devant des enfants, des jeunes qui so nt la nation de demain, mais aussi très courageusement devant des décorés votant peut-être FN!
Car le nationalisme attisé risque d'être un terreau du renfermement sur soi, quand dans son passé, Sanary a accueilli tant de persécutés du nazisme, Thomas Mann et Stefan Zweig en tête.

vendredi 11 novembre 2011

Salon, 10 novembre








Le soleil est revenu.






La pasteure-journaliste Emmanuelle Seyboldt nous véhicule avec son bus (que de bagages pour 6 personnes!) de la Belle de Mai à Salon, ville de Nostradamus. Nous y flânons avant de rencontrer la communauté au culte du soir (quelle bonne idée de commémorer le jour de l'armistice par un culte oecuménique en présence des autorités!). La pasteure Karin Burggraf prêche sur Caïn et Abel. Après la collation, nous parlons de migration, avec ce regard multiculturel que la CEVAA offre; l'échange pourrait durer toute la nuit, mais le lendemain tôt nous devons reprendre notre route...

La Miss Pop de la Belle de Mai

























le repas rassemble beaucoup de monde, le pasteur Beltrami est fier de la mosaïque créée par l'atelier; le culte a sa place dans la vie de la Fraternité












jeudi 10 novembre 2011

Marseille, 2e jour

Matth. 25, 40: Toutes les fois que vous avez fait cela à un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. C'est cela, la CIMADE, la Mision populaire de France que nous rencontrons aujourd'hui. Il y a beaucoup de ces petites soeurs, de ces petits frères à Marseille! L'Eglise est au front de l'action sociale.
A la CIMADE, Jean-Pierre Cavalié nous présente le combat au niveau national, en nous dispensant un cours socio-politique d'une grande cohérence évangélique. L'utopie de la fraternité (le message évangélique) devient sagesse - car et le socialisme et le capitalisme ont échoué. C'est le kairos, le moment où il faut changer la direction, ensemble (et non les uns derrière les autres): au lieu de délocaliser, il faut re-localiser. être avec - et non à la place - des gens en difficulté; et redonner l'espoir. D'entraide à des personnes uniquement, le combat se déplace dans l'espace politique et publique.
Nous vivons une partie de la journée, et le repas de midi, à la Mission populaire (Fraternité de la Belle de Mai) avec le pasteur Roberto Beltrami. Alphabétisation, cours d'informatique, atelier de mosaïques, vestiaire, repas, dans toutes ces actions l'Evangile est présent. Le pasteur Gilles Pivot nous apporte les salutations du Conseil régional.

Louons le Seigneur, en polynésien, créole mauricien,kirwanda