dimanche 30 octobre 2011

Dans le consistoire de Niederbronn-les-Bains, Alsace du Nord


































































quelques souvenirs marquants:

- la "photo de famille" du culte de la Réformation

- les enfants avec la pasteure Monique Giesselbrecht

- les forêts d'automne et nos visages colorés

- le Sonnenhof (et les symboles liturgiques compréhensibles aux plus faibles, la roue et le bâton pour avancer, le fanion de la confiance, la lumière)

- l'équipe pastorale du Consistoire et tous les laïcs qui nous ont accueillis

- la réflexion sur la réconciliation au cimetière de la deuxième guerre mondiale


Dans le consistoire de Niederbronn-les-Bains, Alsace du Nord
23 au 31octobre
Nous sommes frappés par la grandeur des églises, qu’on prétend vides….et pourtant ! Foule à Haguenau le 23 octobre, avec des jeunes ; grande affluence à Niederbronn le 30 octobre. Bon, la moyenne d’âge est ce qu’elle est.
Beaucoup de travail se fait bien, grâce à des pasteurs dynamiques ; mais nous avons aussi vu de la résignation (à quoi bon, ils ne viennent de toute façon pas – verre à moitié plein ou à moitié vide ?).
Les laïcs engagés sont souvent âgés….l’UEPAL le reconnaît et axe sa campagne d’automne (PROTES’TEMPS FORTS) sur les générations à l’unisson.

Un passé prestigieux (Susanne de Dietrich, Albert Schweitzer,….), des œuvres pionnières reprises par des associations (le Centre du Liebfrauenberg, l’œuvre sociale du Sonnenhof créé par le pasteur Stricker il y a 140 ans).
L’Eglise du 19e et début du 20e savait mobiliser (grâce aussi à l’influence piétiste anglosaxonne – John Bost, Anna Hamilton, McAll de la MissPop - et germanique).
Beaucoup d’œuvres d’Eglise (éducation, santé, santé mentale) sont reprises par la main publique, fort heureusement. Où se situe aujourd’hui le défi prophétique pour nos Eglises, chez nous en Europe et ailleurs?
Le culte de la Réformation du 30 octobre à Niederbronn est animé par l’équipe multiculturelle et tente de répondre à cette question (Matth. 10, 26-32).
La célébration tient compte qu’ici le langage du cœur est alsacien ; nous lisons, prions et chantons (le cantique de Luther) aussi en allemand.


Voici une brève énumération des points forts de cette deuxième semaine sur le terrain.

Les rencontres se sont essentiellement tenues avec un public plutôt âgé (Niederbronn : place des vieux dans nos sociétés ; Baerenthal : la famille et l’éducation ; Mertzwiller : les divorces). Toujours dans un contexte d’Eglise luthérienne multitudiniste (sauf à Bitche où nous sommes confrontés aux difficultés de la diaspora).
La journée du mercredi était particulièrement stimulante, avec les enfants de Reichshoffen. Les deux pasteures du Consistoire (dont une est handicapée physique) mettent tout leur cœur à transmettre l’Evangile, et les Jeunes répondent.
Au Liebfrauenberg, la maison de la formation d’adultes, nous rencontrons les responsables de la Mission des Eglises d’Allemagne. L’équipe du Sonnenhof (village pour handicapés mentaux) partage avec nous ses joies dans un contexte difficile. Les Eglises, qu’elles soient d’ici ou d’outre-mer ont encore à apprendre dans ce domaine très pointu de la solidarité et l’amour du prochain.
Nous avons chanté avec les chorales ; ce sont toujours des moments de partage très émouvants.
Le tourisme a eu ses droits (poteries, site gallo-romain de Bliesbruck, le Wintersberg, point culminant de l’Alsace du Nord).
Un volet touristique nous a pris aux tripes : la visite du Centre Albert Schweitzer et du cimetière militaire allemand de Niederbronn (voir aussi l’article sur la réconciliation).

Merci aux accueillants ! C’était très généreux, cordial. Nous avons beaucoup ri, les échanges autour de la table (gits no eps z’ässe ? Flammekuche, Knack ? = avez-vous compris ce que c’est ?) ont tissé de forts liens d’amitié.


Paul Schneider


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