Michaël (de Paderborn) et Bienvenu. L'Allemagne et le Rwanda ont un passé tragique, un besoin de réconciliation.
Un bunker de la ligne Maginot à Domfessel (comme tant de lignes, de murs qui sont finalement tombés)
Quelques considérations après avoir vu la ligne Maginot, la citadelle de Bitche (région repeuplée après la guerre de 30 ans, 1618-1648, qui a laissé la Lorraine et la Franche Comté exsangue), le champ de bataille de Reichshoffen de 1870, le cimetière militaire allemand de Niederbronn (15'000 tombes, souvent des jeunes en dessous de 20 ans tombés en 1944).
Combien faut-il de morts pour qu’enfin les humains cessent de se battre ?
On en sait quelque chose ici, en Alsace.
Le souvenir est encore vif dans la génération du 3e âge, la langue alsacienne étant elle-même prise en otage par les aléas de l’histoire.
N’est-ce que l’histoire européenne ?
A Mertzwiller, un paroissien âgé à osé la question (qu’il porte dans la prière depuis des années) : la réconciliation au Rwanda ? Elle nous a renvoyé à nos plaies ouvertes de divisions, incompréhensions, préjugés, rejets ; chacun de nous a un champ où la réconciliation peut agir. Le centre Albert Schweitzer en témoigne (nous avons été guidés par deux jeunes civilistes Allemands).
La réconciliation est possible, prophétique même, puisque nous avons bénéficié de l’action rédemptrice de Jésus. N’est-ce pas une partie importante de notre mission, que de témoigner de l’amour de Dieu pour les hommes ?
Paul Schneider
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